Christian Gastou écrit depuis toujours ou presque, mais ce n’est qu’après une vie professionnelle dans le monde quelque peu aride de la banque, de la finance et du patrimoine, (c’est à dire bien éloignée de ses aspirations littéraires et poétiques !) que lui est venue l’envie de partager et de publier ses écrits.
C’est en Avignon, dans sa ville natale, avec ses remparts et ses vieux murs, que son imagination d’enfant s’est rapidement mise à gambader, dans les univers fantastiques du Moyen-Age et de la Fantasy.
La Science-Fiction lui est tombée dessus à l’adolescence dans le modeste rayon littérature d’un grand magasin, après l’achat au hasard d’un roman de Dan Dastier au Fleuve Noir et au titre pourtant peu engageant “Et les Hommes voulurent mourir“. Sans doute pas un chef d’œuvre, mais ce fut pour lui la porte ouverte sur des millions de mondes plus enthousiasmants (ou parfois déprimants) que le nôtre et aux grands auteurs de l’Age d’Or de la SF (Asimov, Van Vogt, Vance, Heinlein, et tant d’autres).
La Poésie, ce fut le choc des Fleurs du mal de Baudelaire, grâce à ce professeur de français qui avait accueilli quelques uns de ses élèves pour réviser le Bac, dans sa bibliothèque privée à quelques centaines de mètres du lycée. Et tout à coup des années de cours de littérature, plus ou moins ennuyeux, s’éclairaient enfin, en relisant avec lui l’Albatros ou l’Harmonie du soir !
“Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !”
Fantasy, Science-Fiction et Poésie. Le mélange a de quoi surprendre, mais il correspond à ses propres goûts de lecture. Quoi de plus logique finalement que de chercher à retranscrire ses propres émotions, ses propres idées, dans le style des auteurs qui vous font rêver depuis votre jeunesse ?
Alors quand il prend lui-même la plume, tout en gardant à l’esprit les nécessités de la plus élémentaire modestie, c’est à ceux-là qu’il rêve de ressembler !
Livres chez Forbidden
Motu’ora : a Floraison approche. Comme à chaque décennie, l’immense flotte de Vaks, ces arbres-bateaux majestueux, foyers nomades du peuple Orilien aux yeux aussi bleus que l’océan, regagne son île, la magnifique Motu’ora, pour quelques jours d’escale. Sur chacun des trente-trois navires végétaux, un élu est désigné. Ils auront dix ans pour élever un nouveau Vak, seuls sur l’île qu’ils connaissent à peine. Au bout de ces dix années, ils recevront l’illumination qui leur permettra de s’élever au rang des Eclairés, ces sages, garants de l’Histoire Orilienne…