Et si aimer signifiait trahir ?
Après les épreuves du passé, Angie et Derek espéraient construire un avenir à deux. Mais dans l’univers sombre et impitoyable de la mafia, la paix n’est qu’une illusion. Alors qu’Angie tente de s’intégrer à l’empire de son amant, un fantôme surgit du passé et menace de tout faire basculer.
Secrets, rivalités et tentations rôdent dans l’ombre… jusqu’où peut-on aller par amour sans se perdre soi-même ?
Un deuxième volet encore plus intense, sensuel et dangereux, où chaque choix peut devenir fatal.
— Derek, il faut que je te parle, c’est important.
L’attitude du gangster changea en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Une simple phrase, et il rebâtit le mur de glace qu’il avait dressé entre eux. Son expression devint hostile, presque menaçante. Voilà qu’il recommençait à lancer le cœur de la jeune femme dans des montagnes russes.
— J’aurais aimé entendre ces mots y a deux mois, quand je croyais que je pouvais avoir confiance en toi, cracha-t-il en se détachant d’elle.
— Tu t’en sortiras pas comme ça, Derek Hidalgo. Ce parloir tu t’en es juste servi pour déblatérer tes saloperies et te donner bonne conscience. Tu t’es bien gardé de dire que tu maîtrises les cachotteries, toi aussi !
— Angie, t’es mignonne, mais j’me passe volontiers d’une de tes crises aujourd’hui. Si t’es venue pour ça, ça fait deux raisons de pas revenir.
[…]
— T’es qu’un idiot, Derek. Je t’ai déjà dit que…
Mais avant qu’elle ait achevé sa phrase, deux paires de bras se saisirent de lui et l’entraînèrent dans l’allée. Derek se laissa conduire sans résister, un sourire moqueur et satisfait aux lèvres lorsqu’il lui jeta un dernier coup d’œil.
Angie les suivit, décidée à réclamer qu’on leur accorde cinq minutes. Mais Chris la retint.
— Angie ! Les jurés sont encore là !
— On s’en fout, des jurés !
— Qu’est-ce que tu peux avoir de si urgent à lui dire ?
— C’est personnel.
— Dans ce cas, ça devra attendre la fin du procès.
Elle jura entre ses dents tandis que Chris la relâchait enfin. Très bien, elle attendrait. Et ensuite, elle les castrerait, l’un pour son arrogance, l’autre pour l’avoir empêchée de parler.